Les documents du CFPI

 

 

 

 

 

 

Trucages et falsifications

 

 

Les timbres faux et truqués existent dans la philatélie de chaque pays, en particulier lorsque ces timbres sont rares ou coutent cher. Les pays qui ont des timbres dont la cote est faible ne souffrent pas de cette contagion. mais faible cote ne rime pas toujours avec valeur philatélique et de nombreux timbres israéliens, même modernes, bénéficient de l'attention des faussaires.

Les difficultés de conservation des timbres dues au climat, le fait que l’engouement pour les tabs s’est développé après que beaucoup avaient été découpés, quelquefois pliés (?) pour rentrer dans les cases des albums, ont contribué, entre autres choses, à la rareté et donc au prix élevé de beaucoup des timbres d’Israël de 1948 à 1952 en très bon état. Dans la revue Doar Ivri, plusieurs articles qu’il est essentiel de lire si vous contemplez avec envie une offre d’achat important dans cette période, ont été écrit sur le sujet.

En ce qui concerne la période intérimaire, un chapitre entier est dédié à ce sujet dans l’édition française de Minhelet Haam publiée en 2006 par le CFPI.

Les pièces philatéliques et oblitérations de complaisance ne rentrent pas dans cette catégorie car  il s’agit le plus souvent de timbres authentiques sur une enveloppe qui n’a pas voyagé où que l’expéditeur s’est envoyé à lui-même.

En revanche, le regommage, le redécoupage d’une dent, voire d’un côté entier de la dentelure, le recollage d’un tab à un timbre sans tab sont autant de falsifications malheureusement courantes.

De fausses oblitérations circulent aussi et bien sûr avec de faux timbres.

Quelques exemples sont illustrés ci-dessous (cliquez sur l'image pour obtenir agrandissement et explications).