Fin 1949 la poste israélienne décide de remplacer
l’émission « provisoire » de mai 1948 avec la
surcharge Demei Doar. Otte Wallish qui avait déjà
dessiné plusieurs des premières émissions soumit un
motif simple : un grand chiffre dans un timbre
rectangulaire de taille moyenne. Le nom du pays
figure dans les trois langues officielles, l’hébreu,
l’anglais et l’arabe. Il y a en outre en hébreu la
mention taxe postale. Les six valeurs sont
identifiables par des couleurs différentes. Émise le
25 décembre 1949, cette seconde série de timbre-taxe
sera remplacée le 30 novembre 1952 par la troisième
et dernière émission (le daim bondissant, symbole de
la Poste israélienne) mais continuera à être
utilisée jusqu‘en 1953. Pendant cette période les
tarifs postaux triplèrent, celui de la lettre simple
passant par exemple de 15 à 45 prutot.
La taxe était perçue en fonction de l’insuffisance
d’affranchissement et de la pénalité y afférente. Le
calcul était généralement simple pour le courrier
intérieur, la taxe étant le double de
l’insuffisance, quoique les imprimés fussent traités
différemment. Il n’y avait pas de pénalité si
l’expéditeur garantissait le paiement du retour.
Pour les courriers en provenance de l’étranger, le
pays d’origine déterminait la taxe due et le pays
récepteur la convertissait dans sa monnaie, la
percevait et la conservait.
Les pièces présentées sont choisies pour illustrer
les différentes périodes tarifaires tant par des
documents du courrier intérieur que par des
documents en provenance ou à destination de
plusieurs pays étrangers. Dans chaque cas, la
méthode de calcul de la taxe est expliquée.