Tout au long du
xixe
siècle et jusqu’au début de la seconde moitié du XXe
siècle, les papiers de commerce (quittance,
chèques, factures, etc.) étaient assujettis à à la
perception de taxes matérialisée par l’apposition de
timbres fiscaux (illustration 1).
En cas de pénurie, on n’hésitait pas à remplacer
ceux-ci par des timbres postaux comme sur ces deux
chèques bancaires émis en 1943 lorsque les
approvisionnements depuis la Grande-Bretagne étaient
souvent aléatoires) (illustration 2).
Les débuts de l’état d’Israël furent, comme chacun
le sait, difficile. Si le public disposa, dès le 16
mai, de timbres postaux pour des raisons plus
politiques que par nécessités économique, il fallut
attendre quelques mois pour pouvoir disposer de
timbres fiscaux. Une première série de timbres
fiscaux fut émises dans les derniers mois de 1948.
En
l’absence de ces timbres, ce furent les glorieuses
valeurs de la série d’usage courant Doar Ivri qui
remplirent ce rôle. En voici un exemple (illustration 3),
d’un usage quelque peu tardif puisque la date portée
sur la facture est le 6 janvier 1949.
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Illustration 1 |
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Illustration 2 |
Illustration 3 |