Doar Ivri n° 21

 

 

 

 

 

   

Revue n°21; couverture et sommaire

 

Doar Ivri  21; Un timbre, cela ne sert pas seulement à affranchir son courrier
 

Tout au long du xixe siècle et jusqu’au début de la seconde moitié du XXe siècle, les papiers de commerce (quittance, chèques, factures, etc.) étaient assujettis à à la perception de taxes matérialisée par l’apposition de timbres fiscaux (illustration 1). En cas de pénurie, on n’hésitait pas à remplacer ceux-ci par des timbres postaux comme sur ces deux chèques bancaires émis en 1943 lorsque les approvisionnements depuis la Grande-Bretagne étaient souvent aléatoires) (illustration 2).

Les débuts de l’état d’Israël furent, comme chacun le sait, difficile. Si le public disposa, dès le 16 mai, de timbres postaux pour des raisons plus politiques que par nécessités économique, il fallut attendre quelques mois pour pouvoir disposer de timbres fiscaux. Une première série de timbres fiscaux fut émises dans les derniers mois de 1948.

En l’absence de ces timbres, ce furent les glorieuses valeurs de la série d’usage courant Doar Ivri qui remplirent ce rôle. En voici un exemple (illustration 3), d’un usage quelque peu tardif puisque la date portée sur la facture est le 6 janvier 1949.

Illustration 1

Illustration 2

Illustration 3

 

 

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